Noël... Un triste jour

Photo: Oui Oui Studio 

Si il y'a bien une période de l'année que je déteste, c'est la période de Noël, les fêtes, les décos, les gens heureux... Je ne dis pas que je ne le célèbre pas autour de bonnes crevettes, un bon foi gras (sans prière pour le petit Jésus hein), mais au moins je suis entourée de ma petite famille. 

Le 23 décembre 2013, un mois après avoir appris que nous allions avoir un bébé, mon copain décède d'un "banal accident", la ou certains s'en sortirait avec une jambe en moins, lui part rejoindre les cieux. Lorsque je l'ai appris j'ai cru que ma vie s’arrêter, je ne respirer plus, mon bébé bouger comme si la nouvelle, l’affectait également. Je n'oublierais jamais ce jour, le jour ou ma vie à basculé. 

Il est difficile d’expliquer aux gens pourquoi le père de votre fils, n'est jamais avec vous... Certains pensent qu'il est en prison, d'autres qu'il ma laisser tomber, qu'il n'assumait. Et quand je leur dit qu'il est mort, la le discours change et s'adoucit. 

Depuis ce jour, j'essaie d'être forte, de sourire, de vouloir avancer, mais je vous avoue, qu'il m'arrive de pleurer, car je me sens seule, et fatiguée, j'ai l'impression de ne rien faire de bien et de ne pas avancer. 

Je suis étudiante, employée et maman, imaginez mes journées. Il m'arrive d'imaginer a quoi ressemblerait ma vie, si Christopher était encore la. Je vous avoue, qu'écrire me donne les larmes aux yeux, je suis plutôt pudique. On m'a même conseillé d'aller voir un psychologue, mais j'ai refusé. Ma thérapie c'est mon fils et la vie. J'avance, on avance car mon fils et moi sommes une équipe. Nous ne sommes pas riche, nous ne vivons pas dans une 60 m², nous ne mangeons pas BIO tous les jours, mais nous sommes ensemble et c'est le plus important. 

Concernant, l'amour, j'ai eu un copain, mais ce n'était pas comme Christopher, figurez vous que lui aussi s'appelait Christopher (Triste hasard), si il n'avait pas ce prénom, peut être que nous serions encore ensemble qui sait. Donc cet histoire a traîner une année, sans amour, sans complicité, sans rien, ce n'était sûrement que sexuelle. 

Mon fils sait que le papa noël n'existe pas, je n'aime pas mentir, nous ne mettons donc pas de sapin, et sait que c'est sa maman qui lui achète les cadeaux. La veille du 23 je suis dans une tristesse, mais j’essaie de garder le moral, car tout le monde sait que quand nous parent sommes tristes, les enfants les sont aussi, ils sont comme des éponges. 

Je vous souhaite d'agréables Fêtes, en famille, entre amis... C'est un mois de partage, avant de penser à la nouvelle année qui arrive, et aux résolutions qu'on ne respecte jamais. 

Il est 08h47 ici, c'est partit pour un dimanche en sablé. Direction la cuisine, faire des Sablés de "Nouel" avec NUNO. 

A très bientôt!!! Mil beijos !